FREDERICTON (GNB) – Le vérificateur général, Paul Martin, a déposé à l’Assemblée législative, aujourd’hui, un rapport soulignant le travail du ministère de la Santé et des régies régionales de la santé dans le cadre de la réponse à la pandémie. M. Martin a félicité le personnel, qui s’est surpassé pour soutenir les gens du Nouveau-Brunswick pendant la pandémie.

Le ministère de la Santé a été désigné responsable des interventions en santé pendant la pandémie de COVID-19.

L’audit a porté sur les principales activités visant à réduire la propagation de la COVID-19, y compris le dépistage, la recherche et la gestion des contacts, et les directives sur la prévention et le contrôle des infections.

M. Martin a conclu dans son rapport que « le ministère avait mis en place de nombreux systèmes et procédures visant à réduire la propagation de la COVID-19, mais nous avons noté des points à améliorer si le besoin se présente à l’avenir ».

Le vérificateur général a noté que même si le ministère avait établi des indicateurs de rendement comme les délais d’exécution des tests, les résultats n’étaient ni surveillés, ni déclarés.

La demande de trousses de dépistage était élevée – plus de 17 millions de tests avaient déjà été distribués en janvier 2023. Toutefois, l’absence de systèmes de surveillance des stocks a empêché le ministère de s’assurer de distribuer les trousses aux endroits où les besoins étaient les plus grands.

Plus de 300 demandes d’exemption liées à des déplacements pour motifs humanitaires ont été envoyées au médecin-hygiéniste en chef. M. Martin a souligné l’absence de critères pour assurer une application uniforme et la transparence du processus décisionnel. Il a indiqué que « 36 pour cent des demandes d’exemption examinées par notre bureau ne comportaient pas de justification documentée de la décision ».

Le rapport a fait état de problèmes liés à la documentation des preuves utilisées pour étayer les recommandations en matière de santé publique tout au long de la pandémie. À partir de l’échantillon demandé, le ministère n’a pas été en mesure de fournir des documents fondés sur des données probantes pour étayer les décisions, reconnaissant qu’il n’a pas créé de bibliothèque ou de registre des sources consultées pour appuyer la prise de décisions fondées sur des preuves.

Dans son rapport, le vérificateur général a formulé sept recommandations pour traiter ces questions en suspens. Les recommandations sont disponibles en ligne.