FREDERICTON (GNB) – La vérificatrice générale, Kim MacPherson, a fait le point, aujourd’hui, sur l’état des recommandations découlant des audits de performance (de l’optimisation des ressources) qui ont été formulées dans ses rapports antérieurs.

Le rapport comprend de nouvelles mises à jour sur la mise en œuvre des recommandations. Cependant, Mme MacPherson a indiqué qu’en raison de longs retards dans la mise en œuvre de recommandations importantes, de plus amples renseignements sur certains chapitres publiés antérieurement sont également inclus.

En effectuant le suivi de son rapport de 2011 portant sur les frais des bureaux de circonscription, Mme MacPherson a été déçue de constater que deux des cinq recommandations n’ont toujours pas été mises en œuvre. Elle est préoccupée par le fait que le Nouveau-Brunswick prend du retard par rapport à ses pairs de l’Atlantique pour ce qui est de tenir les députés et les ministres responsables de leurs frais de bureau de circonscription et de divulguer les dépenses au public.

« Les représentants élus devraient donner l’exemple lorsqu’il est question de reddition de comptes et de transparence, a déclaré Mme MacPherson. Ce retard prolongé dans la mise en œuvre de recommandations importantes est préoccupant. »

Au sujet de sa recommandation de 2013 pour un plan d’infrastructure à long terme, Mme MacPherson a signalé que la recommandation n’a toujours pas été pleinement mise en œuvre, mais le ministère des Transports et de l’Infrastructure continue de travailler à l’élaboration des éléments clés du plan.

« Nous continuerons à nous servir de notre processus de suivi pour encourager et soutenir les ministères, les commissions et les organismes de la Couronne à mettre pleinement en œuvre autant que possible le plus grand nombre de nos recommandations », a dit Mme MacPherson.

Mme MacPherson a souligné que 66 pour cent de ses recommandations de 2014 à 2016 ont été mises en œuvre par les ministères, les commissions et les organismes visés. Cependant, elle n’est pas satisfaite de ce taux de mise en œuvre et encourage les ministères à être plus transparents et cohérents dans la présentation de l’état de ces recommandations dans leurs propres rapports annuels.

« Dans certains cas, une recommandation nous avait été signalée comme étant non mise en œuvre, tandis que le ministère déclarait qu’il l’avait adoptée dans son rapport annuel », a affirmé Mme MacPherson.

À l’égard de son audit de 2015 portant sur l’aide financière accordée à Atcon, Mme MacPherson a déclaré qu’Opportunités NB a réalisé des progrès, mais qu’un certain nombre de recommandations n’avaient toujours pas été mises en œuvre au moment de son examen.

« À mon avis, il continue d’être difficile d’évaluer les retombées économiques réelles de l’aide financière accordée par le gouvernement », a déclaré Mme MacPherson.

Sur ses travaux effectués en 2014 concernant l’interruption de courant au centre de données, deux des sept recommandations n’ont pas été mises en œuvre.

« Par conséquent, il n’y a toujours pas de plans documentés pour restaurer les systèmes essentiels et reprendre les services de TI dans l’éventualité d’une défaillance de système importante », a dit Mme MacPherson.

Elle a signalé que trois des 10 recommandations découlant de son audit de 2014 portant sur la remise à neuf de la centrale de Point Lepreau – phase II n’avaient pas été pleinement mises en œuvre. Elle a déclaré que la mise en œuvre de ces recommandations pourrait renforcer la position de négociation d’Énergie NB, favoriser l’efficacité et pourrait réduire les coûts des contrats futurs.

Le chapitre de suivi se trouve dans le volume II du Rapport de la vérificatrice générale de 2018. Ce volume et le résumé d’une page de ce chapitre peuvent être consultés en ligne.